Le pâturage à l’intérieur d’un parc photovoltaïque est-il seulement de l’entretien ou y a-t-il une vraie production agricole ?

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Il convient de distinguer l’éco-pâturage de l’agrivoltaïsme. Il existe les parcs photovoltaïques se situant sur :

  • Terrains non-agricoles (naturel, forestier, artificialisé) : L’installation a seulement vocation à produire de l’électricité. Dans ce cas, une solution pour l’entretien des parcelles est de réaliser un travail non-mécanisé, qualifié « d’éco-pâturage » faisant intervenir des animaux de pâture lorsqu’une fauche s’impose.

Et sur

  • Terrain agricole : L’installation appelée « agrivoltaïsme » à double vocation : la production agricole et électrique. Dans ce cas précis, le parc solaire est entièrement conçu pour accueillir la production agricole tout au long de sa durée de vie. « Il y a une réelle volonté de synergie entre les activités de pâturage (production de viande ou de lait) et production d’électricité » […] et « qui prennent en considération la dimension agricole dès leur phase de développement et visent à favoriser les performances de production agricole […] » (Selon l’Idele).

[source : Idele, septembre 2021, p.14 « L’agrivoltaïsme appliqué à l’élevage des ruminants »].

Pourquoi faire de l’agrivoltaïsme ?

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L’agrivoltaïsme permet l’atteinte des objectifs ENR de l’État, mais également la préservation des terres agricoles.

Les terres agricoles représentent des milliers d’hectares en France et est un secteur en mutation qui doit faire face à de nombreux enjeux (sécheresse accrue, dérèglement climatique qui engendre des événements climatiques de plus en plus marqués, mondialisation des marchés agricoles, etc.).

La solution proposée : sortir des schémas de l’agriculture traditionnelle en combinant la production agricole à une production énergétique et en utilisant les synergies possibles pour aider le secteur agricole à faire face aux nouveaux enjeux.

Notre objectif est de faire de nos projets d’Agrivoltaïsme des projets novateurs qui intégreront tous les enjeux agricoles et environnementaux, tout en respectant les contraintes paysagères, économiques, touristiques et énergétiques.

Qu’est-ce que le financement participatif ? Et l’investissement participatif ?

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Le principe du financement participatif est de permettre aux particuliers et aux riverains de participer à la réalisation du projet photovoltaïque sur leur territoire. Les projets peuvent être financés à n’importe quelle étape : que ce soit au niveau des études réalisées pour assurer le développement du parc photovoltaïque, de la construction ou de la phase d’exploitation.

La participation financière des citoyens au développement des énergies renouvelables est courante et la rentabilité de l’investissement n’est souvent pas la première motivation des citoyens qui s’engagent. En effet, les projets de développement des énergies renouvelables permettent de :

  • Valoriser les ressources économiques et énergétiques des territoires,
  • Promouvoir une dynamique collective de transition énergétique dans laquelle les habitants s’expriment et participent aux prises de décision,
  • Renforcer l’intégration locale des projets d’énergies renouvelables,
  • Participer à un projet qui a du sens pour le territoire,
  • Maintenir et/ou créer des emplois sur le territoire.

Une plateforme spécialisée dans le financement participatif met en relation des particuliers souhaitant prêter leur argent avec des TPE/PME ayant un besoin de financement. La somme totale collectée auprès des prêteurs va permettre à l’entreprise emprunteuse de se financer pour un montant compris entre 20 000 et un million d’euros.

En constatant les aspects positifs de leur investissement sur l’environnement, les citoyens sont encouragés à investir dans les nouveaux projets d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biogaz…). Ils deviennent ainsi des acteurs incontournables de la transition énergétique. Le financement participatif n’est ni imposé ni automatique.

Nous aurons tous les inconvénients du parc mais aucun avantage.

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Le parc solaire présente des avantages même lorsque que l’on ne bénéficie des loyers versés au titre de la location des terrains. Les parcs solaires sont frappés de plusieurs impositions qui sont versées à la Commune, à l’Intercommunalité et au Département. Ces impositions serviront aux différentes échelles à financer des biens et des services à destination de l’ensemble des administrés.

Il est également possible pour les particuliers d’investir dans le projet si un financement participatif est ouvert.

Effet de miroitement : réflexions de la lumière sur les panneaux solaires.

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Les cellules photovoltaïques sont conçues pour capter le maximum du rayonnement solaire (quantité de lumière réfléchie très faible : 5 à 8 %).

A faible distance des modules, les risques d’éblouissement sont atténués par la diffusion de la lumière.

En France, l’effet de réflexion pour les voisinages immédiats des parcs est très réduit et correspond à des conditions météorologiques particulières (aube et soir dans les azimuts plein Est et Ouest soit quelques jours de l’année en septembre et mars).

Le phénomène d’éblouissement induit par les panneaux solaires est très rare.

Un parc solaire émet des nuisances sonores, notamment le transformateur électrique.

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Le fonctionnement des modules photovoltaïques est silencieux et ne s’accompagne d’aucune vibration.

L’unique source de nuisance sonore concerne les appareils électriques nécessaires pour raccorder la centrale au réseau public d’électricité (onduleurs, transformateur).

Le niveau sonore émis par ces appareils est constant pendant leur fonctionnement, il est perceptible uniquement aux abords de ces locaux et ne dépasse pas la norme ISO 7779 relative au bruit des installations (< 53 dB(A)).

De plus, ces éléments ont été positionnés dans des locaux préfabriqués fermés qui atténuent d’autant la nuisance (préconisation ADEME).

Le parc va faire perdre de la valeur à mon bien immobilier

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La valeur d’un bien immobilier dépend de nombreux critères qui sont constitués à la fois d’éléments objectifs (localisation, surface habitable, nombre de chambres, isolation, type de chauffage…) et subjectifs (environnement, impression personnelle, coup de cœur…).

Il ne peut être imputé à la seule présence de panneaux photovoltaïques à proximité de ce même bien. Différentes études immobilières menées ces dernières années montrent que les évolutions constatées sur le prix de l’immobilier à l’échelle locale sont avant tout influencées par les tendances nationales ainsi que par l’attractivité de la commune (présence de services, terrains attractifs…) plus que par la présence des panneaux photovoltaïques.

Par ailleurs, un projet photovoltaïque induit des retombées économiques sur le territoire via le versement de taxes. On constate qu’une commune accueillant un parc sera souvent une commune pouvant développer ses infrastructures (écoles, crèches, salle polyvalente, équipements sportifs…) ou baisser les impôts locaux, et ainsi augmenter son attractivité et donc augmenter la valeur immobilière des biens autour du parc réalisé. Les projets d’aménagement du territoire portés par la municipalité concernée par un projet et ses retombées fiscales sont les clés d’une valorisation immobilière positive.

Pourquoi devoir mettre autant de panneaux alors que la consommation de la commune est bien inférieure à la production future estimée.

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Le développement d’une centrale photovoltaïque n’est pas destiné à la seule consommation de la commune, elle s’intègre dans une réflexion plus globale du déploiement du mix énergétique en France dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).

La production d’électricité photovoltaïque contribue à la décroissance des moyens de productions électriques conventionnels (gaz, charbon, fioul etc.) et participe aux engagements de l’État Français qui vise l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050.

Il est à noter que l’énergie produite par la centrale solaire sera avant tout consommée par le territoire proche de l’installation.

D’après le rapport « Les consommations électrodomestiques dans le logement – Etude Enertech, RTE et ADEME » publié en juin 2021, la consommation moyenne de logement tous usages confondus est de 4 792 kwh/an, soit 54 kwh/m² Shab/an.

Toutefois, cette consommation varie sensiblement d’un foyer à l’autre en raison de plusieurs facteurs comme la surface de votre habitation, son isolement, le nombre de personnes présentes dans le foyer ou encore le nombre d’équipements que vous possédez.

Les champs solaires ne sont pas la solution, il faut plutôt baisser la consommation d’électricité.

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Afin de contribuer à l’engagement pour limiter le réchauffement de la planète, la France a pour objectif d’être neutre en carbone d’ici 2050.

Pour ce faire, elle s’est dotée d’outils de pilotage de la politique énergétique : les programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE), qui ont été créées par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

Afin de contribuer à cet engagement, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) a publié un rapport en février 2022 présentant les différents scénarios pour atteindre cet objectif.

La conclusion des six scénarios développés par le RTE est la suivante :

  • Agir sur la consommation grâce à l’efficacité énergétique, voire la sobriété, est indispensable pour atteindre les objectifs climatiques ;
  • La consommation d’énergie va baisser mais celle d’électricité va augmenter pour se substituer aux énergies fossiles ;
  • Accélérer la réindustrialisation du pays, en électrifiant les procédés, augmente la consommation d’électricité mais réduit l’empreinte carbone de la France ;
  • Atteindre la neutralité carbone est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables ;
  • Se passer de nouveaux réacteurs nucléaires implique des rythmes de développement des énergies renouvelables plus rapides que ceux des pays européens les plus dynamiques ;
  • Les énergies renouvelables électriques sont devenues des solutions compétitives.

Dans tous les cas, RTE estime « qu’atteindre la neutralité carbone est impossible sans un développement significatif des EnR » et son scenario le plus défavorable aux énergies renouvelables nécessite une multiplication par 7 de la production du Photovoltaïque en France par rapport à 2021.

Plus d’informations :

https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilan-previsionnel-2050-futurs-energetiques#Lesdocuments

D’où proviennent les panneaux ?

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Aujourd’hui, l’Asie domine largement le marché de la production des panneaux solaires. Néanmoins, il existe plus d’une dizaine de fabricants Français et Européen (Sunpower, Photowatt, Voltec, Solarwatt etc.).

La technologie est en plein essor et l’activité de recherche et développent du photovoltaïque est intense. L’évolution des technologies pour augmenter la qualité, la traçabilité et la performance des panneaux ne permettent pas de déterminer avec certitude  le fournisseur des panneaux qui sera retenu sur le projet.

Le choix du fournisseur de panneaux dépend de l’équation économique à résoudre pour chaque projet. Les garanties, la puissance, le rendement, le bilan carbone et le prix sont autant de données à prendre en compte dans les critères de choix des panneaux et ne peuvent être déterminés .

Le bilan carbone d’un panneau est un critère clé de choix. Plus il est bas, meilleur sera le bonus attribué lors de l’appel d’offre CRE et ses chances d’être lauréat. Donc de l’équation économique à résoudre pour chaque projet.

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Loi d’accélération des énergies : une définition de l’agrivoltaïsme.

La Loi n°2023-175 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables a été promulguée le 10 mars 2023 (dite « loi d’accélération des…

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